Le Monde vu de la Cortewilde

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7/9 "La Libération en 1944"

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Ce vendredi 6 septembre, on fêtait la Libération, le même jour de 1944, du petit village haut-alpin de Villar-St-Pancrace, où je suis actuellement en vacances.

Sans intérêt pour un Cominois me direz-vous, et vous avez peut-être raison, sauf que cette date correspond à peu près à celle de la libération de Comines, le 9 septembre si je ne me trompe...

Ce qui fait qu'à 1000 km de distance, on vivait en même temps la même joie et le même sentiment de liberté après 4 ans de guerre, de souffrances et de privations. Mon père m'a raconté que ce jour-là, on entendait jusqu'à Houthem les échos de joie des habitants de Comines qui voyaient passer les libérateurs. Et peu de temps auparavant, il avait vu passer à la Cortewilde des convois de militaires allemands qui fuyaient les Alliés (polonais) qui avaient libéré la ville d'Ypres.

Autre différence aussi, c'est que les libérateurs des Hautes-Alpes ne venaient pas du débarquement de Normandie ("Overlord" le 6 juin 44) mais de celui de Provence ("Dragoon", le 18 août  44, parmi lesquels des combattants des Forces Françaises Libres, composées de nombreux soldats nord-africains et  pieds-noirs).

Mais revenons à Villard-St-Pancrace. A l'occasion de cet anniversaire, les autorités municipales, régionales et autres se sont recueillies sur les stèles de deux habitants du Villard, membres des FFI (Résistance) qui sont tombés sous les balles des Allemands dans le courant du mois d'août. En effet, un peu partout dans la région, les "maquisards" ont commencé à harceler les Allemands pour faciliter l'arrivée des alliés qu'ils savaient proches. Mais ces soulèvements du mois d'août se sont révélés sanglants car les Alliés ont préféré continuer vers le Nord en laissant des poches de résistance allemandes. La vallée de l'Ubaye, toute proche, n'a ainsi été reprise qu'en mars 1945...

La cérémonie avait lieu en présence de Mme la Maire et de ses adjoints, de la représentante du Député,  d'un gradé de le Gendarmerie et d'un membre du PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne). Y participaient aussi les porte-drapeaux de différentes associations patriotiques.

On pouvait aussi admirer une touche de "couleur locale", avec deux dames vêtues de costumes d'époque. D'autre part, première gerbe fut déposée par Mme la Maire et la fille du résistant Joseph Silvestre.

A la fin de la cérémonie, toute l'assistance fut invitée à prendre un verre à la salle du Conseil de la mairie.

 



07/09/2013
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