Le Monde vu de la Cortewilde

     Après que la boîte de vitesse de la Renault 30 ait rendue l'âme, papa n'a pas quitté Renault pour autant. Comme il aimait toujours ce modèle et son confort, il a opté cette fois-ci pour la Renault 20, qui lui ressembalit comme deux gouttes d'eau, à part les optiques avant, deux phares carrés ayant remplacé les quatres ronds. De même, le moteur était cette fois-ci un gros quatre cylindre, bien suffisant pour propulser cette voiture assez lourde.

     Elle a rendu de bons et loyaux services, même si elle s'est révélée avoir aussi un défaut gênant. En effet, plusieurs fois, lors de longues routes ont surgi des problèmes de passage des vitesse. La pédale d'embrayage semblait ne plus être efficace. En fait, si je me souviens bien, le problème venait de l'embrayage hydraulique : le tuyau métallique d'huile passait trop près du collecteur d'achappement, et l'huile avait semble-t-il tendance à bouillir losquelle atteignait une trop haute température.

     Et après environ deux ans, mon père a une nouvelle fois décidé de quitter Renault pour aller voir la toute dernière nouveauté de Mazda : son passage au diesel. En effet, pendant longtemps, Mazda avait pris énormément de retard (comme Honda) dans le Diesel. En effet, les ingénieurs Mazda s'étaient engagés à fond dans la nouvelle technologie de l'époque, dont ils croyaient qu'elle serait le futur des moteurs à essence :  le fameux moteur "Wankel", le moteur rotatif. Il est vrai que cette nouvelle invention était un petit bijou d'ingéniosité et de simplicité. (fini le système bielle-manivelle pour transformer un mouvement rectiligne en rotatif, plus de vibrations, de perte d'énergie...). Malheureusement, personne ne parvint jamais à vaincre les deux principaux défauts de cette mécanique : sa consommation et sa lubrification latérale de deux grandes surfaces planes...) Voilà, j'en ai fini avec ces précisions technologiques, c'était pour les connaisseurs et j'espère ne pas avoir raconté trop de bêtises...