Le Monde vu de la Cortewilde

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6. La Renault 5 TL

1976. Un vendredi que je reviens de Louvain où je terminais mes études, je vois une nouvelle voiture sur le parking de la maison. Une Renault 5 jaune vif. Comme j'avais déjà entendu mon père parler plusieurs fois de cette voiture sur laquelle il avait flashé, j'ai d'abord pensé qu'il avait acheté une seconde voiture, mais non, après vérification, le garage était vide : plus de 504!

La Renault 5, sortie fin 72 était une véritable révolution au niveau du style : plus de coffre classique (le "3ème volume"), remplacé par un hayon très pratique. Petite mais spacieuse à l'intérieur, elle avait tout pour plaire, et plaît encore aujourd'hui.

La nôtre était la TL, moyenne gamme de 1100 cc avec levier de vitesse au plancher. (L'entrée de gamme était la L, avec vitesses au tableau de bord comme sur l'ancienne 4L, et au-dessus il y avait la TS, 1300 cc plus rapide et sportive).

J'ai adoré cette voiture et je l'ai beaucoup conduite. En effet elle est très (très) rapidement devenue la seconde voiture de la maison, car elle s'avérait un peu trop petite pour l'usage quotidien de mon père. Je l'ai donc partagée avec ma mère (qui ne l'utilisait que le lundi matin pour aller au marché à Comines...) jusqu'à mon mariage en 1977, mais même alors j'ai pu continuer à l'utiliser, ma mère ayant entretemps acheté (disons plutôt reçu de mon père...) une Mazda 323 alors que lui avait acheté un peu plus tôt une Mazda 616.

Vous avez découvert avec la Taunus qu'avec mes copains, on était fans de rallyes (Ypres oblige). Alors, comme j'aimais le look et l'équipement de ces voitures, et que j'enseignais à St-Jo, Mr Lepercq et ses élèves de 5ème garage avaient procédé à ma demande à quelques adaptations. A l'extérieur : deux gros phares longue portée Cibié et deux antibrouillards. Et à l'intérieur, un gros compte-tours et une rampe de cadrans avec température d'eau, pression d'huile, ampèremètre et dépressiomètre. A cela s'ajoutait un petit volant de compétition en cuir à 3 branches en métal. Avec en plus des pneus un peu plus larges. Elle ne roulait pas plus vite pour autant, d'ailleurs je suis toujours resté très prudent et calme sur la route. Mais elle avait son petit look, et pour moi c'était suffisant...

Je m'en suis séparé en 1979, (mais je garde le petit volant en souvenir) au profit d'une Mitsubishi Galant Sigma, qui elle aussi innovait à l'époque avec ses arbres d'équilibrage du moteur qui supprimaient tout vibration.



01/07/2016
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