Le Monde vu de la Cortewilde

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6. L'Arsenal des pompiers.

Après l’eau, le feu.
Dans ces petits villages à moitié enterrés, aux maisons enchevêtrées, aux ruelles si étroites que les toits face à face se touchent presque, le feu est une hantise. Tous les jours, mais les nuits surtout. Si une maison s’enflamme, c’est le village entier qui brûle. Et puis une nuit, en 18.., le village de Puy-St-André, juché sur l’autre versant de la vallée, juste en face du Villar, est la proie des flammes. Le spectacle est grandiose, vu d’ici. Mais le lendemain, c’est le spectacle des cendres. Un village entier, des centaines de personnes à la rue. La désolation.
Au Villar, on se dit qu’il faut réagir. Un corps de pompiers volontaires est créé. On aménage un « arsenal » au rez-de chaussée de la mairie, sur la petite place où se trouve la fontaine principale, la seule source d’eau pour les hommes du feu. Mais on se rend bien compte qu’une chaîne de seaux ne suffirait pas à éteindre suffisamment rapidement un feu à l’autre bout de la rue. Et en 1876, le conseil municipal décide d’acquérir une pompe à incendie.
A suivre… (Photo n° 7)



15/01/2017
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