Le Monde vu de la Cortewilde

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9. La journée du "Plat Gastronomique Français".

      Alors que le « Repas gastronomique français » a été classé au patrimoine immatériel de L’Unesco, la France fête aujourd’hui sa première « Journée de la Gastronomie ».
Mais c’est aussi l’occasion pour le chroniqueur gastronomique du Dauphiné Libéré, journal régional, de s’intéresser à l’absence de restaurant étoilé dans les Hautes-Alpes. Mais le département n’est pas dépourvu de bonnes tables pour autant !
Pour expliquer le phénomène, le journaliste évoque plusieurs facteurs.
D’abord, la clientèle locale ou touristique ne serait pas friande de restaurants étoilés : on trouve plutôt une clientèle qui vient pour les randonnées, la nature, et qui recherche un bon compromis.
Le ticket moyen des bonnes tables est de 30/40 euros, alors que les chefs étoilés ne peuvent rien proposer en dessous de 80 euros.
D’autre part la fréquentation des restaurants de la région est essentiellement saisonnière, et le personnel hautement qualifié doit être payé toute l’année, même hors saison, et en plus, il faut se payer un sommelier et une grande cave à vins. Ce qui est impossible si on ne tourne pas à plein toute l’année.
Le chroniqueur évoque enfin un manque de reconnaissance : « Toutes les tables ne sont pas mises en valeur et il y en a qui mériteraient de l’être ! ».
Si les chefs hauts-alpins, qui travaillent dans le ciel étoilé des montagnes,  ne partent pas à la conquête des étoiles de la renommée, ils proposent quand même des plats de qualité à des prix plus accessibles que les cimes enneigées



23/09/2011
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