Le Monde vu de la Cortewilde

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Sylvie Demeersseman, nouvelle directrice des Frères Maristes.

     L'information est trop importante, alors pour une fois, je me permets de reprendre tel quel l'article de "L'Avenir".

 

 

MOUSCRON - Le pouvoir organisateur de
l’établissement mouscronnois a trouvé jeudi soir sa nouvelle directrice qui
prendra le relais de M. Priem.

 

Il y a quelques semaines, nous évoquions la célébration des cent jours au
sein de l’Institut des Frères Maristes. Cent derniers jours à vivre pour les
étudiants en dernière année du secondaire, qui étaient aussi les cent derniers
jours en tant que directeur pour André Priem, qui a fait valoir ses droits à la
préretraite.

 

Ce jeudi soir, le pouvoir organisateur de l’établissement a pris la décision
quant à la succession. Le choix s’est porté sur Sylvie Demeersseman (44 ans),
professeur de français et d’histoire au Collège Technique Saint-Joseph de
Comines. Une ville où habite aussi l’actuel directeur !

 

« Pourtant, nous ne nous connaissions pas et je la vois pour la première
fois cette après-midi »
, indiquait l’actuel directeur, alors qu’une
rencontre était organisée dans son bureau ce vendredi.

 

Sylvie Demeersseman, originaire de Comines et qui habite Bas-Warneton,
deviendra donc la directrice de l’Institut des Frères Maristes dès le 1er
septembre prochain. Après des humanités latines à l’Institut Saint-Henri, elle
a décroché une licence et une agrégation en philologie romane à l’UCL. Elle a
effectué presque toute sa carrière au sein du Collège Technique Saint-Joseph.
Elle y est déléguée syndicale et secrétaire du conseil d’entreprise. De 2005 à
2009, elle a aussi enseigné l’italien à l’école de promotion sociale
Saint-Henri.

 

" Elle a réussi les cinq modules qui permettent l’accès à la direction et
a introduit un dossier lors de l’appel à candidats. Le reste est un choix des
membres du pouvoir organisateur et, je crois que celui qu’ils ont posé est le
bon. Ses membres se sont rendu compte qu’il s’agit d’une dame dynamique, pleine
de potentiel. Elle portera l’école que j’ai moi-même portée pendant vingt ans."

 

Et, on s’en doute, pareille carrière, ça compte ! « Le jour où je
partirai, je serai un peu ému… Parce que j’aime mon école. On ne reste pas
autant d’années comme chef d’établissement, si on ne l’aime pas ! »

La liberté qu’offre la préretraite permettra à André Priem de s’adonner
davantage à sa passion pour le cyclisme. Il arrive d’ailleurs à l’homme, lors
des beaux jours, de rallier Mouscron en deux roues, le long de la Lys. « Le
plus grand luxe sera effectivement de pouvoir faire du vélo début septembre :
je n’en ai jamais eu l’occasion ! » ¦

 

(Artcicle signé Thomas Turillon, sur l'avenir.net)



22/04/2012
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